C’est une méthode traditionnelle autrefois utilisées pour les fermes qui peut être remise au goût de jour pour des maisons familiales et elle convient également pour l’autoconstruction.
On choisit soigneusement la terre qui doit être assez argileuse et pas trop caillouteuse. Le coffrage se fait de la même manière que pour le béton, mais le mur doit pouvoir sécher longuement après le décoffrage.
Les fondations doivent isoler le pisé de l’humidité du sol.
Les matériaux utilisés ne coûtent presque rien: ils sont si possible prélevés directement sur le chantier. C’est ici la main-d’oeuvre qui représente l’essentiel du coût.
Pisé mécanique
Aujourd’hui, on utilise de plus en plus ce procédé moderne de mise en oeuvre consistant à acheminer de la terre sèche et pulvérulante dans un tuyau relié à un compresseur. La terre est ainsi violemment projeté contre un seul coffrage. A la sortie du tuyau, elle est humidifiée en une fraction de seconde, lui donnant son état plastique idéal. C’est un procédé dérivé de la projection par voie sèche du béton de ciment dans les tunnels et sur les talus.
Le pisé ainsi projeté mécaniquement peut alors être armé, ouvrant de nouvelles perspectives quant à la résistance à la traction ou pour du parasismique.
Photo: Pittet artisan, ici pisé moderne sur maison en paille
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