Gestion de l'eau
Phytoépuration
Des plantes pour bien traiter ses eaux usées
Que se passe-t-il une fois que des eaux usées sortent de nos maisons ? Généralement, elles sont envoyées dans des STEPS où elles sont passées dans des filtres, puis traitées à coup de produits chimiques avant d’être relâchées dans un lac ou une rivière…
Oui, mais ce n’est pas la seule solution qui existe ! En effet, la phytoépuration est une méthode naturelle de filtration ou de dépollution des eaux usées par les plantes. Le procédé est ultra-simple : les eaux usées sont assainies grâce à des bactéries cachées dans les racines de certaines plantes dites épuratrices. Cette solution est tout à fait écologique, sans odeur et peut être très esthétique, même dans votre jardin !
Comment ça marche ?
Il convient de sélectionner des plantes spécifiques possédant les capacités d’absorber les polluants. Les plantes les plus communes sont : les bambous, les roseaux, les massettes ou encore les laîches. Ces plantes ont la propriété de purifier l’eau grâce à des bactéries présentes dans leurs racines. Elles sont donc capables de traiter les nitrates, les phosphates, ainsi que les métaux qui sont les principaux polluants de l’eau.
À ce sujet, vous pouvez visionner la vidéo ci-dessous et prendre connaissance du projet de STEP à Fiez :
- Des roseaux pour le traitement des boues des STEPS. La phytoépuration par Didier Vignati.
Et encore
Pour aller plus loin
Les bonnes lectures
Les liens utiles
- Phragmi-Tech : l’entreprise de Didier Vignati, spécialiste en Suisse romande de la phytoépuration.
- www.terreau.org : une association française active dans l’information, la sensibilisation, la formation et l’accompagnement de projets au sujet de l’assainissement écologique, les toilettes sèches, compostage, pédoépuration et filtres plantés.
- www.eauvivante.net : une autre association française qui propose des stages pratiques, des ateliers, des conférences et des rencontres sur la valorisation de l’eau de pluie, les toilettes sèches, le compostage et la phytoépuration
Il est à noter qu’en Suisse, la réglementation est plus stricte qu’en France, par exemple. Pour mettre en place un système de phytoépuration, des autorisations devront être demandées aux autorités compétentes.
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